Le Tapa : de l’écorce à l’étoffe

Mais qu’est-ce que le tapa ?

Le tapa : de l’écorce à l’étoffe

Mais qu’est-ce que le tapa ?

Non là je ne vous parle pas de l’amuse-gueule espagnol que l’on prend avec l’apéritif, mais plutôt d’un savoir-faire transmis de génération en génération.

Le tapa est une fabrication d’étoffe à partir de l’écorce interne du mûrier, du banian et de l’arbre à pain : des arbres originaires d’Asie du Sud-Est et d’Océanie.

L’étoffe est décorée de motifs typiques en spirale et de dessins d’animaux.

Non là je ne vous parle pas de l’amuse-gueule espagnol que l’on prend avec l’apéritif, mais plutôt d’un savoir-faire transmis de génération en génération.

Le tapa est une fabrication d’étoffe à partir de l’écorce interne du mûrier, du banian et de l’arbre à pain : des arbres originaires d’Asie du Sud-Est et d’Océanie.

L’étoffe est décorée de motifs typiques en spirale et de dessins d’animaux.

D’où vient cette étoffe ?

Le tapa est essentiellement fabriqué dans les îles du Pacifique : plus particulièrement en Polynésie.

Sa fabrication est réservée aux femmes et les hommes n’ont pas le droit d’assister au processus de confection.

Aujourd’hui, les tapas sont utilisés en Polynésie comme support pour l’artisanat d’art, avec des motifs géométriques et des représentations de tikis.

Ces petites statues symbolisent la divinité océanienne de la Virilité et de la Fécondité.

D’où vient cette étoffe ?

Le tapa est essentiellement fabriqué dans les îles du Pacifique : plus particulièrement en Polynésie. Sa fabrication est réservée aux femmes et les hommes n’ont pas le droit d’assister au processus de confection. Aujourd’hui, les tapas sont utilisés en Polynésie comme support pour l’artisanat d’art, avec des motifs géométriques et des représentations de tikis. Ces petites statues symbolisent la divinité océanienne de la Virilité et de la Fécondité.

Pour quelles occasions fabrique-t-on des tapas ?

Le tapa est utilisé pour la création de couverture et de vêtements de cérémonie.

L’étoffe est portée par les groupes de danse à l’occasion de rites, de représentations et les spectacles de nombreuses sociétés d’Océanie.

Enfin, on l’utilise comme décorations et comme monnaie d’échange.

En effet, le tapa est fabriqué pour être offert au cours des cérémonies de mariage.

Sa double dimension sacrée et esthétique fait qu’il est considéré comme un intermédiaire entre les hommes et leurs Dieux et ancêtres.

Pour quelles occasions fabrique-t-on des tapas ?

Le tapa est utilisé pour la création de couverture et de vêtements de cérémonie.

L’étoffe est portée par les groupes de danse à l’occasion de rites, de représentations et les spectacles de nombreuses sociétés d’Océanie.

Enfin, on l’utilise comme décorations et comme monnaie d’échange.

En effet, le tapa est fabriqué pour être offert au cours des cérémonies de mariage.

Sa double dimension sacrée et esthétique fait qu’il est considéré comme un intermédiaire entre les hommes et leurs Dieux et ancêtres.

Peut-on le fabriquer soi-même ?

Première étape : l’extraction

En grattant la couche externe grossière de l’arbre, vous pourrez extraire la matière première de l’écorce du mûrier pour une étoffe blanche, de l’écorce de l’arbre à pain ou du banian pour une étoffe brun-rouge. Cette matière première représente le liber (partie de l’écorce où l’on retrouve la sève). On la roule ensuite en boule.

Astuce : Il est préférable de faire le prélèvement sur des arbres arrivés à maturité, qui peuvent fournir une matière première de qualité.

Deuxième étape : l’assouplissement

L’écorce doit être assouplie. Pour cela, elle est mise à tremper pendant 2 ou 3 jours dans l’eau.

Troisième étape : l’étalement des fibres

Après avoir fait cela, vous pouvez battre lentement vos morceaux d’écorce sur une enclume de pierre à l’aide d’un battoir en bois dur comme le filao ou avec un battoir en pierre. Au bout d’une dizaine de minutes, les fibres s’étaleront et le volume de l’écorce grossira par conséquent.

Quatrième étape : le pliage

Il faut ensuite les plier en plusieurs couches les rebattre plusieurs fois jusqu’à obtenir une étoffe assez fine sans trou. Le but est d’obtenir une pièce de tissu carré ou rectangulaire. Astuce : S’il reste toujours des trous, on peut rajouter de la matière première.

Cinquième étape : la décoration

Avant de s’attaquer à la décoration, il faut s’assurer que l’écorce est bien sèche. Si c’est le cas, vous pouvez commencer cette cinquième étape. La décoration peut au choix être réalisée au pochoir, à main levée ou par impression de feuilles teintes. Les motifs sont généralement semblables à des tatouages. Pour les couleurs, vous pouvez utiliser un mélange de sève et de terre rouges. Astuce : Les tapas présentés dans votre restaurant La Villa ont été conçus et réalisés spécialement par un tatoueur du salon de tatouage Nk TattOo Tahiti basé à Papeete. N’hésitez pas à y faire un tour pendant vos voyages ! 😉

Peut-on le fabriquer soi-même ?

Première étape : l’extraction

En grattant la couche externe grossière de l’arbre, vous pourrez extraire la matière première de l’écorce du mûrier pour une étoffe blanche, de l’écorce de l’arbre à pain ou du banian pour une étoffe brun-rouge. Cette matière première représente le liber (partie de l’écorce où l’on retrouve la sève). On la roule ensuite en boule.

Astuce : Il est préférable de faire le prélèvement sur des arbres arrivés à maturité, qui peuvent fournir une matière première de qualité.

Deuxième étape : l’assouplissement

L’écorce doit être assouplie. Pour cela, elle est mise à tremper pendant 2 ou 3 jours dans l’eau.

Troisième étape : l’étalement des fibres

Après avoir fait cela, vous pouvez battre lentement vos morceaux d’écorce sur une enclume de pierre à l’aide d’un battoir en bois dur comme le filao ou avec un battoir en pierre. Au bout d’une dizaine de minutes, les fibres s’étaleront et le volume de l’écorce grossira par conséquent.

Quatrième étape : le pliage

Il faut ensuite les plier en plusieurs couches les rebattre plusieurs fois jusqu’à obtenir une étoffe assez fine sans trou. Le but est d’obtenir une pièce de tissu carré ou rectangulaire. Astuce : S’il reste toujours des trous, on peut rajouter de la matière première.

Cinquième étape : la décoration

Avant de s’attaquer à la décoration, il faut s’assurer que l’écorce est bien sèche. Si c’est le cas, vous pouvez commencer cette cinquième étape. La décoration peut au choix être réalisée au pochoir, à main levée ou par impression de feuilles teintes. Les motifs sont généralement semblables à des tatouages. Pour les couleurs, vous pouvez utiliser un mélange de sève et de terre rouges. Astuce : Les tapas présentés dans votre restaurant La Villa ont été conçus et réalisés spécialement par un tatoueur du salon de tatouage Nk TattOo Tahiti basé à Papeete. N’hésitez pas à y faire un tour pendant vos voyages ! 😉

Le tapa en résumé

  • Une ancienne coutume polynésienne toujours d’actualité
  • Une fabrication entièrement artisanale
  • Le tapa utilisé comme monnaie d’échange, comme décoration et comme vêtements

Astuce : Si ce patrimoine culturel perpétué depuis des millénaires vous intrigue, sachez qu’un livre est à votre disposition au sein de votre restaurant La Villa.

Les tapas exposés à La Villa

À vous de trouver les autres… 😉 

Nk TattOo Tahiti

Centre ville Front de mer

Papeete 98713

Polynésie française